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L'Emile

7 septembre 2012

Mon petit garçon plume

Comme il fallait s'y attendre, et comme d'ailleurs de mauvaises langues (teutonnes) s'y attendaient, ce blog manque très légèrement de constance. Bon. Avec une maman adepte de la procrastination (surtout si d'aventure traînait par là un bout de tissus), ça n'a rien de très surprenant.

Et donc, pouf, l'Emile a cinq mois. Un peu plus même, pour être honnête. (Insérer là un mois de plus depuis le début de la rédaction de cette note, donc six mois. Argh). Et s'il avait déjà cessé d'être un bourricot depuis belle lurette, la période estivale à vu continuer sa mue, tranquillement, sereinement mais radicalement. Tous les jours, le petit bonhomme est un peu plus un petit garçon plume. Doux et drôle comme un frôlement dans le cou.

Le petit garçon plume distribue généreusement, à tout moment et à qui veut bien les recevoir, des sourires dont l'évidente entièreté est un bonheur.

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Milou

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Vers quatre mois et des étoiles, le petit garçon plume a commencé à faire des bisous. Au début, on a eu des doutes, bien sûr, on a cru à des coïncidences, des hasards lumineux. Et puis non. C'était des bisous. Des bisous de tout petit garcon plume, maladroits et humides, mais des bisous. Dont l'intention ne laissait pas de place au doute. Et les bisous de tout petit garçon, les gens, je te conseille. Du miel pour le dedans de ton âme, aurait dit Albert Cohen (ou à peu près). Écarquillant  le bec autant que les yeux, le petit garçon plume te plaque sa bouche sur la joue (ou un périmètre que nous nommerons tel, tout ça n'est pas d'une précision extrême), la refermant parfois dans une sorte de petite morsure douce. Dans ses grands moments, surtout le matin au réveil, il peut t'en distribuer des dizaines, sur les deux joues alternativement. Un matin, il n'en a fait qu'un, mais dont le but était ostensiblement de battre le record du monde de longueur de bisous. Pas moyen de t'en dépêtrer, si tant est que l'idée saugrenue t'en soit venue.

Bon malheureusement, il va falloir me croire sur parole, les gens : je peux pas profiter et photographier en même temps. Et donc mon choix est fait, et je garderai ces moments tout doux gravés dans ma tête, à défaut de sur écran, ou papier…

Mais avec un autre gens, je peux te montrer. Avec Tonton Rosé, en fait :

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Mmmmm…

Allez hop, va en paix.

 

 

 

 

 

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8 août 2012

Grande soeur & petit frère…

Air de famille

Allez hop, va en paix.

29 juin 2012

Emile Berdé, héros de la résistance (bis repetita)

Depuis le dernier billet, tu es informé que les copines de la maman du Bourricot sont en général aussi barrées que cette dernière. Je te laisse apprécier la constance du phénomène en te présentant ce que j'ai reçu dans ma boîte mail après le billet précédent :

(Copyright Tiflo, merci à elle !)

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C'est tout pour aujourd'hui.

Allez hop, va en paix.

 

28 juin 2012

Emile Berdé, héros de la résistance

Un jour, une copine à moi que j'ai m'a dit que "Emile Berdé", ça faisait nom de héros de la résistance. Je t'avoue que l'image n'était pas pour déplaire à mon coeur de pseudo-bolchévique du dimanche (et puis être la génitrice d'un maquisard, ça en jette je trouve)(un peu comme si je prenais le thé avec la maman de Guy Môquet, quoi). Bon.

Et puis dimanche dernier, la famille du bourricot était invitée à une garden-party. Une sauterie très très chic.

Elégante.

Raffinée.

Enfin je te laisse choisir l'adjectif qui convient au vu du comité d'organisation :

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La classe internationale, je te le fais pas dire. Enfin bon, là n'est pas le propos : le petit truc qui pendouille, à gauche là, tu vois ce que c'est ?

Attends, je te rapproche :

Moustache

Alors ?

… Un héros de la résistance. Exactement. 

 

22 juin 2012

100 % !

Aujourd'hui, les gens, est un grand jour.

Non, pas parce que ce blog vient un peu plus nourrir l'hydre virtuelle des vies intimes, non.

Aujourd'hui, les gens, l'Emile a trois mois. Autrement dit, c'est la fin officielle du merdier, youpi et tralala et, comme dirait le papa du Bourricot, on en est donc à 100 % (du merdier, donc)(essaye de suivre voyons, on n'en est qu'à la troisième phrase). (Sur le concept intellectuel fondamental de merdier, je t'en dirai plus dans un prochain billet, les gens, pour l'instant on va juste savourer le Emile 2.0 si tu veux bien).

Alors à trois mois, il est comment, il fait quoi, il aime quoi, l'Emile national ? Je te fais un petit résumé pour commencer ce blog ?

 

Bon déjà, regarde le spécimen :

(copyright J. Trinques-Ardouin, merci à elle.)

photo 2

(Tu es perspicace : en effet, c'est le plus beau petit bonhomme du monde.)

Non content d'être un véritable petit apollon, Emile s'est métamorphosé ces deux dernières semaines en petit garçon merveilleux (non mais c'est-à-dire qu'on avait plus de mal à s'en rendre compte avant : on s'entendait plus penser, avec tous ces hurlements. On pensait même plus d'ailleurs, avec ces non-nuits. Et ces non-jours non plus, oui, tu fais bien de le préciser, merci).

Donc voilà. L'Emile 2.0 est un petit être magique. La preuve, il ne pleure plus non-stop en période d'éveil. Et ça crois-moi, c'est assez appréciable. Et même, il ne pleure pour ainsi dire plus. Bon, si tu baguenaudes des temps inconsidérés alors que c'est l'heure de la pitance, le Bourricot va chouiner, d'accord, et bientôt hurler si tu te magnes pas un peu plus que ça, certes. Mais ça, c'est de la gnognotte, ça ne compte pas. Car sache, les gens, qu'il y a peu les pleurs, plus qu'une manière somme toute assez classique de s'exprimer pour un bébé, c'était un mode de vie en soi. Particulièrement les pleurs du soir (qui mérite(raie)nt à eux seuls un billet, on y reviendra peut-être).
Enfin bref, c'est fini, terminado. Le petit bonhomme se réveille tranquillou sans hurler, fait plusieurs séances de transat dans la journée sans râler, et souvent, même, ne pleure même pas quand on le met au lit. Autant dire des trucs de gredin (je sais, on est censé dire "guedin", pour "dingue", mais j'aime mieux "gredin", voilà).

Oui alors le sommeil, parlons-en. Après deux belles tentatives de nuit (22h-6h) vers deux mois, le bourricot semble cette fois avoir transformé l'essai, puisque depuis quelques jours il s'endort vers 20h30/21h et se réveille à 6h. Et, surtout, le soir comme pour les siestes, la bête n'exige plus d'être préalablement endormie par divers stratagèmes plus ou moins fourbes avant d'être couchée. Non, elle s'endort seule, dans son lit, avec ou sans petits pleurs de bienséance. 

Enfin, sache que L'Emile 2.0 aime discuter. Beaucoup, longtemps, avec force mimiques appuyant son propos. MAIS quand il veut. Oui parce que quand c'est pas l'heure, c'est pas l'heure, et si tu veux lui causer à un moment non homologué, tu peux toujours te brosser : même pas il te regardera, c'est lui qui décide et puis c'est tout.
Et l'heure, en général, c'est quand il a le ventre plein, car par un phénomène complexe de vases communicants, le remplissage d'estomac induit une vision parfaitement idyllique de la vie que le Bourricot tient à faire partager à grand renfort de sourires béats, soupirs bienheureux et autres "Aheuh" convaincus. Là aussi, je te montrerai dans un prochain billet (quand j'aurai compris comment on insère une vidéo)(et quand j'aurai appris à faire un minimum de montage aussi, sinon tu vas te fader des séances de 16 mn de "aheuh" qui mettront ta patience à rude épreuve).

Il aime sa soeur, aussi. Terriblement. Mais je te raconterai une autre fois, les gens, si tu es sage.

Allez hop, va en paix.

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